| Balkans: La Grčce sous la menace de la ''Grande Albanie''. Les communautés grecques d'Albanie appelées ą voter ą nouveau. |
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| [infogrece] · Publié le Tuesday, 11 November 2003 ą 13:22 (UTC+1) | |
Le ministčre grec des Affaires étrangčres suit de trčs prčs la situation en ce qui concerne les élections dans les prochains jours ą Himare en Albanie oł les électeurs de la minorité grecque de la région sont appelés ą voter ą nouveau aprčs les incidents qui avaient marqué les derničres élections, a indiqué lundi dans son point de presse le porte-parole du ministčre, Panagiotis Beglitis. Des élections qui interviennent dans un climat tendu aprčs l'article du magazine allemand Spiegel faisant état de préparatifs militaires des extrémistes albanais dans le Nord de la Grčce ą l'approche des Jeux Olympiques. En octobre dernier, lors des élections municipales en Albanie, des incidents avaient eu lieu ą Himare (Sud de l'Albanie), et un électeur de la minorité grecque avait été blesse. M. Beglitis a déclaré que le message adressé par la Grčce au gouvernement albanais est qu'il faut que tout soit fait pour éviter tout acte susceptible de dévaloriser la procédure de vote et l'expression de la volonté libre des habitants de Himare, indiquant en parallčle que la partie grecque se trouve en contact avec les observateurs de l'OSCE et de la Commission européenne pour que le scrutin dans les 4 bureaux de vote de Himare ait lieu dans des conditions normales. Un article de Spiegel relance l'intérźt pour les spéculations des nationalistes albanais Ces élections interviennent dans un climat tendu localement, mais aussi régionalement depuis la publication d'un article du magazine allemand Spiegel, selon lequel les extrémistes albanais préparent un soulčvement armé des émigrés albanais du Nord de la Grčce ą l'approche des Jeux Olympiques d'Athčnes. L'article, titré "Le rźve de la grande Albanie", avait été largement repris par les journaux d'Albanie et surtout de Skopje du week-end dernier. D'aprčs l'article, l'organisation autoproclamée Armée Nationale de l'Albanie (AKSH en albanais) serait en train de recruter ses bataillons offrant jusqu'ą 15.000 euros aux volontaires albanais, financés par la diaspora albanaise en Europe et aux Etats-Unis. L'hebdomadaire allemand fait état des révélations d'un étudiant Ahmet, qui avait combattu avec l'Armée de Libération de Kosovo contre les Serbes et contre des troupes de gouvernement de l'ARYM, qui a indiqué qu'un "réseau armé de résistance" est en préparation en Grčce avant le début des Jeux Olympiques de 2004. L' AKSH s'était illustrée lors des affrontements sur le terrain de l'Ancienne république yougoslave de Macédoine (ARIM). En aoūt dernier, aprčs un attentat contre une base militaire au village Dobrosin en Serbie-Montenegro, un de ses responsables locaux estimait dans une déclaration que "bien que l'ANA ne soit pas active dans les régions en crise en Macédoine (ARIM), il y aura guerre, et cela dépend de la décision des quartiers généraux", rapportait alors le journal Makedonia Reality (Skopje). Le Front albanais de l'Union nationale (en albanais FBKSH), branche politique de l'AKSH, utilisant la présence en Grčce de plus d'un million d'albanais arrivés comme émigrants économiques depuis l'ouverture des frontičres dont prčs de la moitié installés dans les régions abandonnées du Nord de la Grčce, prétexte réguličrement la défense des Tsamidčs dont ils demandent le retour sur "leurs terres", en équivalence de la présence des Grecs en Epire du Nord (Sud de l'Albanie). L'AKSH et le FBKSH considčrent comme "mission historique la libération et la réunion de tous les Albanais des Balkans dans leurs terres historiques". D'aprčs le Spiegel, le plan serait coordonné par Alban Vjosa (pseudonyme de Idajet Beqiri, actuellement recherché par la police de son pays et réfugié en Belgique, secrétaire politique du FBKSH et considéré proche du Premier ministre albanais Fatos Nano). Pour Bequiri, les frontičres de la Grande Albanie en Grčce s'arrźtent ą Preveza. [lire interview de Beqiri dans le site de l'AKSH/FBKSH] Un important accord pour la fourniture de 2000 kalachnikov, des rouquettes, d'obus et autre matériel de guérilla, aurait été conclu en juin dernier ą Opatija en Croatie. La Grčce réduit sa présence militaire dans les frontičres nord Une nouvelle page est tournée dans les relations de la Grčce,
de l'Albanie et de la FYROM avec le développement de la coopération
tripartite, a déclaré lundi le ministre de la Défense, Yannos
Papantoniou, ą l'issue de sa rencontre ą Kastoria (Nord-Ouest)
avec ses homologues de FYROM et d'Albanie, Vlado Buckovski
et Pandeli Majko. A l'occasion de cette rencontre, M. Papantoniou a procédé ą l'analyse du nouveau dogme de défense de la Grčce, soulignant notamment la modification du rōle des forces armées stationnées aux frontičres avec la FYROM et l'Albanie. "Ces forces sont transformées de forces d'attaque en forces qui contribueront ą réprimer l'immigration clandestine et le crime organisé", a dit M. Papantoniou, ajoutant que "le danger en provenance du Nord n'existe plus désormais et nous développons ainsi avec les pays situés ą nos frontičres, notamment l'Albanie, la FYROM et la Bulgarie, des relations de coopération militaire et d'amitié". De son cōté, le ministre albanais de la Défense, Pandeli Majko, a souligné que son gouvernement apprécie tout particuličrement la décision d'Athčnes de réduire ses forces armées aux frontičres des deux pays, tandis que M. Buckovski estimait que l'initiative de la Grčce "constitue la preuve d'une amitié naissante". |
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| Faqja 2 - FAQE E PARE |
Nentor 14, 2003 |
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REAGIMI I ATHINES PAS SHKRIMIT NE "DER SPIEGEL"
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"Shqiptarėt s'na kėrcėnojnė"
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Ministri grek i Mbrojtjes raporton nė Parlament
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Andi Shurdhi ATHINE Greqia nuk pėrballet me asnjė rrezik ushtarak nga Veriu. Edhe pse Ballkani rezervon shpesh tė papritura, vendi ynė nuk rrezikohet aktualisht nga grupe destabilizuese. Kėshtu ka deklaruar dje ministri grek i Mbrojtjes, Janos Papantoniu, nė njė pėrpjekje pėr tė ulur tensionet pas publikimit tė reportazhit tė gazetės gjermane "Der Spiegel", qė paralajmėronte pėr njė revoltė tė armatosur shqiptare nė veri tė Greqisė. Nė njė raportim nė Kėshillin pėr Mbrojtjen dhe Politikat e Jashtme tė Parlamentit grek, Papantoniu deklaroi se nuk ka asnjė rrezik ushtarak pėr Greqinė nga Veriu. "Jam dakord me atė qė mund tė ketė zhvillime tė paparashikuara nė Ballkanin Perėndimor, prandaj dhe nuk do tė ēarmatosim kufijtė tanė veriorė. Ne kemi pėrparuar nė grumbullimin e forcave dhe mbajmė nė gadishmėri Grupin B nė Veri, grup i cili mbulon zonėn e Maqedonisė dhe Thrakės dhe ėshtė i armatosur shumė mirė", tha ministri grek. Edhe ministri i Rendit, Jorgos Floridhis, deklaroi nė kėtė mbledhje se "ato qė lexojmė prej kohėsh pėr ne janė jashtė ēdo realiteti". Me kėtė mendim ėshtė bashkuar edhe zėdhėnėsi i qeverisė greke qė disa ditė mė parė deklaroi se Greqia nuk kėrcėnohet nga tė ashtuquajturit militantė shqiptarė nė veri dhe se Greqia do tė tėrhiqte trupat e saj nga kufijtė me Shqipėrinė dhe Maqedoninė. Megithatė, pavarėsisht deklaratave tė zyrtarėve tė lartė tė Athinės, njė grup deputetėsh tė opozitės greke, por edhe partisė nė pushtet, janė shprehur skeptikė pėr efektet e vendimit pėr tė tėrhequr ushtrinė nga kufiri. Sipas tyre, para marrjes sė njė vendimi tė tillė duhej shqyrtuar edhe njė herė situata e tensionuar pas artikullit tė gazetės gjermane.
Renate Flottau "Der Spiegel"
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