La Grèce favorable à l'intégration de l'Albanie à l'OTAN et à l'UE
TIRANA, 18 octobre (XINHUANET) -- Le président grec Costis
Stephanopoulos a exprimé lundi à Tirana le soutien de son pays à
l'intégration de l'Albanie à l'OTAN et à l'UE, a rapporté l'agence de
presse ATA.
"Nous devons intensifier les bonnes relations
entre nous, en particulier celles dans le domaine économique", a déclaré
M. Stephanopoulos lors d'une conférence de presse conjointe avec son
homologue albanais Alfred Moisiu à l'issue de leur entretien.
L'existence de problèmes hérités du passé ne
constitue aucun obstacle pour le développement des relations bilatérales,
a estimé M. Moisiu.
Evoquant la question du Kosovo, M. Stephanopoulos a
souligné que la Grèce restait et resterait attachée à la résolution
1244 des Nations unies.
Le président grec est arrivé lundi à Tirana pour
une visite officielle de trois jours. Fin
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En visite à Tirana, le Président Stephanopoulos a dit Stop aux reliquats
du rêve de Grande Albanie
Le Président de Grèce à son homologue d'Albanie : rejetons les méfiances
du passé
[infogrece] · Publié le Mardi, 19 octobre 2004 à 14:46 (UTC+1)
En visite à Tirana, le Président Stephanopoulos a dit Stop aux reliquats du
rêve de Grande Albanie
"La Grèce et l'Albanie doivent rejeter les méfiances qui ont pesé sur
elles par le passe et oeuvrer pour un avenir qui sera base sur des valeurs
certaines et des modèles stables", ont déclaré les Présidents
d'Albanie et de Grèce, Alfred Moisiu et Costis Stephanopoulos, au cours d'une
rencontre lundi à Tirana dans le cadre de la visite officielle de trois jours
du chef de l'Etat grec en Albanie. Le Président albanais avait tenté d'évoquer
avec son homologue grec la question des propriétés albanaises en Epire,
Tsamouria ou Chamourgia pour les Albanais.
"Nous fermons définitivement la porte au passe et nous regardons désormais
vers l'avenir", a notamment déclaré M. Stephanopoulos, répondant a
l'allocution prononcé par son homologue albanais au cours du déjeuner offert
en son honneur. M. Stephanopoulos a également inclus dans un passé définitivement
clos la question "des Chams albanais en Grèce" soulevée par son
homologue albanais, soulignant que cette question est inexistante car, a-t-il
dit, "si nous voulions nous rappeler de cette époque, nous devrions également
nous rappeler des revendications de la Grèce à l'égard de l'Albanie. Est-il
possible de discuter de telles choses? Je n'ai aucune envie de creuser de
vieilles affaires, en rappelant les conditions dans lesquelles elles ont eu
lieu et qui sont a présent dépassées".
En avril dernier, des épisodes avaient suivi le refus par une faible majorité
du Parlement albanais de voter une déclaration faisant état d'un problème
de propriétés albanaises en Epire grecque. Bien que proposée par le parti
nationaliste Balli Kombetar, la proposition avait rencontré un large écho
auprès des députés albanais, le vote étant évité de justesse après le
changement de position des députés socialistes. La thématique d'une
revendication albanaise en Epire reste relativement populaire mais plus que la
perspective de retrouver des propriétés en Grèce, datant d'avant la deuxième
guerre mondiale, c'est le bénéfice des visas d'entrée en Grèce qui
constitue le principal motif.
Dès 2001, quelques centaines d'Albanais manifestaient à Tirana une entrée
libre en Grèce pour visiter leurs… propriétés ! C'est aussi pour
l'Albanie, une façon de faire contrepoids à l'importante minorité grecque
qui vit dans le sud de l'Albanie, dont il est difficile de nier l'existence,
ce qui n'est pas le cas de cette hypothétique Epire albanophone en Grèce. En
tout cas, ce désir d'immigration vers la Grèce alimente le discours des
nationalistes albanais et de l'UCK en train de prendre en otage l'ensemble de
la classe politique albanaise. Les récents épisodes contre les albanais en
Grèce - des affrontements entre extrémistes grecs et immigrés albanais fêtant
la victoire de leur équipe nationale du football en Grèce aux plus récents
refus des élèves grecs de voir leurs camarades d'école d'origine albanaise
porter le drapeau grec dans la fête nationale - ne font que renouveler les prétextes
malvenus.
Dans une conférence de presse commune au terme de ce déjeuner, M.
Stephanopoulos a demandé que soient abolies les "zones de minorités
ethniques" et que les Albanais de souche grecque, vivant dans toutes les
régions d'Albanie, puissent jouir des droits découlant des accords européens
et internationaux.
Evoquant par ailleurs la question des migrants économiques albanais en Grèce,
M. Stephanopoulos a assuré que le gouvernement grec respecte tout particulièrement
les droits de l'Homme qu'il applique indépendamment des différences
ethniques, religieuses ou raciales, et a affirmé reprouver les actes
sporadiques de violence à l'encontre d'immigres en Grèce.
Dans la soirée, M. Stephanopoulos devait rencontrer l'archevêque orthodoxe
de Tirana et primat d'Albanie, Mgr Anastassios, et les représentants des
communautés grecques d'Albanie.
i-GR/ANA
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Jacques Chirac l'homme
politique le plus populaire dans les Balkans, Georges Papandreou 4e |
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[ANA] ·
Publié le Vendredi, 02 janvier 2004 à 18:45 (UTC+1) |
Le
ministre des Affaires étrangères, Georges Papandreou,
se place 4e en popularité après MM. Chirac,
Schroeder et Prodi, selon un sondage effectué
entre le 4 et le 17 décembre en Europe du Sud-Est par l'institut grec
de sondages Kapa Research et publié jeudi dans le journal athénien To
Vima.
Plus précisément, à partir d'un échantillon de 5.450 ménages
en Grèce, Bulgarie, Chypre, Serbie-Monténégro, Turquie et Albanie,
le président français, Jacques Chirac, se place au
1er rang de popularité avec 58,6%, suivi immédiatement après par le
chancelier allemand, Gerhard Schroeder (58%), le président
de la Commission européenne, Romano Prodi (55,8%) et
M. Papandreou (55%).
La Grèce et la Serbie-Monténégro placent le ministre des AE en tête
de liste avec 68,2% et 66% respectivement, Chypre donne 96,2% au
Premier ministre grec, Costas Simitis, suivi de très
prés avec 94,8% par le chef de la diplomatie grecque, alors que selon
les réponses en Bulgarie, M. Papandreou arrive 7e,
4e en Turquie et 8e en Albanie.
En ce qui concerne M. Simitis, il recueille les
voix favorables de 48,9% des Grecs, 43,5% des Bulgares, 96,2% des
Chypriotes, 60,1% des Serbes-Monténégrins, 31,6% des Turcs et 50,6%
des Albanais.
Enfin, le président du principal parti de l'opposition (ND), Costas
Karamanlis, obtient selon ce même sondage 53,3% en Grèce,
33,8% en Bulgarie, 76,9% a Chypre, 32,2% en Serbie-Monténégro, 13,1
en Turquie et 27,6% en Albanie.
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