CHRONOLOGIE
1180 : Arrivée des Slaves, les Serbes actuels, dans la péninsule balkanique. Ils vont fonder en deux siècles un véritable Empire.
1389 :Défaite serbes face aux turcs lors de la bataille de Kosovo-Polje dite le "champs des merles", entraînant l'annexion du Kosovo à l'empire Ottoman.
1878 : La Serbie devient un royaume indépendant et le Kosovo une province autonome de l'empire. Une assemblée d'Albanais de toutes les régions fonde la Ligue de Prizren qui appellera au regroupement de tous les territoires Albanais en une unique province au sein de l'empire Ottoman.
1880 : La Ligue revendique la création d'un Etat autonome et se proclame gouvernement provisoire d'Albanie (incluant le Kosovo et la Macédoine occidentale).
1909-1912 : Le mouvement national Albanais lance sa conquête des territoires.
1912 : Le 28 novembre l'indépendance de l'Albanie est proclamée à Vlora.
1913 : La Conférence des Ambassadeurs à Londres reconnaît l'indépendance de l'Albanie mais amputée des 2/3 de ses territoires. L'Albanie perd le Kosovo, une partie du Monténégro et une partie de la Macédoine.
1918 : Le traité de Saint Germain en Laye intègre le territoire dans le futur royaume de Serbie et Croatie.
1931 : Une loi valide la politique de colonisation slave.
1937 : L'académicien serbe Vasa Cubrilovic présente son mémorandum "L'expulsion des Arnaoutes" (des Albanais) dans lequel il développe les plans de colonisation du Kosovo.
1938 : Signature d'un accord avec la Turquie pour le déplacement de 40000 familles albanaises au cours des 8 années suivantes.
1943-45 : Le Conseil de Libération National assure au peuple Albanais son droit à l'autodétermination et à la sécession. Une insurrection nationale conduite par Shaban Polluzha est écrasée dans le sang par l'Armée de Libération Yougoslave. Le Kosovo est placé sous administration militaire et les Kosovars sont victimes d'exécutions sommaires.
1955-1956 : Une vague de terreur anti-albanaise provoque le départ de nombreux Albanais vers la Turquie.
1968 : Nombreuses manifestations de masse demandant le statut de république pour le Kosovo.
1974 : Nouvelle Constitution yougoslave. Selon les articles 2 et 4, le Kosovo dispose du statut de région autonome à l'intérieur de la République serbe, avec une assemblée propre et un gouvernement.
1980 : Mort de Tito.
Printemps 1981 : Des dizaines de milliers d'albanais du Kosovo réclament le statut de République. Sanglante répression.
Été 1988 : Manifestation en Serbie sur le thème "le Kosovo nous appartient".
Février 1989 : Grève générale. Le 26, Belgrade proclame l'état d'exception dans la région.
Mars 1989 : Le 1er mars, le couvre-feu est décrété et le 23,. le Parlement du Kosovo entérine une révision de la Constitution de 1974 décidée à Belgrade et qui abroge nombre de prérogatives de la région.
Fin mars : Nouvelles émeutes.
1990 : le 1er février, l'Armée fédérale est déployée au Kosovo.
Juillet 1990 : La Serbie dissout les institutions politiques albanaises. La radio et la télévision sont occupées par la police serbe. Les écoles sont fermées. Les journaux interdits.
Septembre 1991 : A l'issue d'un référendum clandestin, proclamation d'une "République" du Kosovo, reconnue par l'Albanie.
24 mai 1992 : Élection d'Ibrahim Rugova (Ligue Démocratique du Kosovo) à la "présidence" de la République, lors d'un scrutin déclaré illégal par Belgrade.
1993-1995 : Intensification de la purification ethnique et colonisation du Kosovo.
14 décembre 1995 : Les accords de paix de Dayton sur l'ex-Yougoslavie occultent le problème du Kosovo.
Février 1996 : L'Armée de Libération du Kosovo (UCK) se manifeste pour la première fois en revendiquant une série d'attaques à la bombe.
Septembre 1997 : Des manifestations d'étudiants albanais sont réprimées par la police serbe.
Fin 1997 : La résistance et la lutte armée prend le pas sur la politique de non-violence prônée par Ibrahim Rugova.
Juin 1998 : L'Armée de Libération du Kosovo (UCK) contrôle désormais près de 40% du Kosovo et demande l'indépendance du Kosovo.
11 juin 1998 : Le Conseil de l'Atlantique Nord demande d'étudier les options possibles que l'Otan pourrait mettre en oeuvre au regard du développement de la crise du Kosovo.
30 Juin : Reconnaissance de l'UCK par les États-Unis.
1er Août : Il a été recensé 500 morts et 300 000 personnes déplacées depuis le début du conflit.
23 Septembre : Résolution 1199 de l'ONU exige de Belgrade un cessez-le-feu immédiat, le retrait de ses forces, l'engagement d'un dialogue politique et le retour des réfugiés.
8 Octobre : L'UCK décrète un cessez-le-feu unilatéral.
13 Octobre 1998 : Le Secrétaire général de l'Otan, M. Solana, donne l'ordre d'activation des forces aériennes de l'Otan.
27 Octobre : A l'issue de l'expiration de son ultimatum, l'OTAN renonce à mener des frappes aériennes contre des objectifs serbes.
Novembre : Un mois après l'arrêt des combats, les retours des quelques 500000 personnes déplacées se multiplient mais près de 100000 d'entres-eux n'ont plus de toit.
10 Décembre : L'OSCE installe le premier centre régional de sa mission de vérification du cessez-le-feu au Kosovo.
15 Janvier 1999 : Massacre de Racak.
30 Janvier : Le Conseil de l'Atlantique Nord donne son accord pour utiliser la force au kosovo.
6 au 23 Février : Conférence de Rambouillet aboutissant à un accord de principe sur le plan politique et à la création du Gouvernement Provisoire du Kosovo (PGK).
Fin Février/début Mars : Grande offensive des forces yougoslaves dans le Nord du Kosovo.
15 Mars : Trois jours après le début de la Conférence de Paris, les Albanais signent seuls le plan de paix prévoyant une large autonomie et le déploiement de 28 000 soldats de l'Otan.
20 Mars : Les observateurs de l'OSCE quittent le Kosovo.
23 Mars 1999 : Le Secrétaire général de l'OTAN, M. Javier Solana, donne son feu vert aux frappes aériennes de l'Alliance.
24 Mars : Début de la première phase des frappes de l'OTAN : aéroports, casernes, centres de commandement, radars......
28 Mars : Début de la deuxième phase des frappes de l'OTAN : attaque contre les troupes serbes au sol.
29 Mars : L'épuration ethnique provoque un exode massif et une véritable catastrophe humanitaire (près de 500 000 réfugiés arrivent dans les pays voisins).
04 Avril : Mise en place par l'OTAN d'un pont aérien pour acheminer l'aide aux réfugiés en Albanie et en Macédoine.
11 avril : L'OTAN lance l'opération "Abri allié" (8 000 soldats sont envoyés en Albanie pour assurer la sécurité, le transport et la distribution de l'aide humanitaire).
17 Mai : Intensification des frappes de l'OTAN alors que le nombre de réfugiés avoisine 1 million.
3 Juin 1999 : Le pouvoir serbe accepte le plan de paix, en dix points, présenté par l'émissaire de l'UE, Marti Ahtisaari, et l'émissaire spécial du Président de la Fédération de Russie dans les Balkans, Viktor Tchernomyrdine.
7 Juin : Echec des discussions visant à mettre en uvre le plan de paix et reprise de l'intensification des frappes de l'Otan (75é jour de frappes).10 Juin 1999 : Le Secrétaire général de l'OTAN, M. Javier Solana, annonce la suspension des bombardements.
12 Juin : Début de l'opération "Gardien conjoint". Les forces militaires serbes commencent leur retrait et la KFOR pénètre au Kosovo.
20 Juin : Le Secrétaire général de l'OTAN annonce que la campagne aérienne est officiellement terminée.
21 Juin : L'UCK présente un plan sur sa démilitarisation et sa transformation.
24 Juin : Le parlement yougoslave annule l'état de guerre.
2 Juillet : Désignation de Bernard Kouchner comme représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour le Kosovo.
16 Juillet : Première réunion du Conseil de transition du Kosovo sans la participation d'Ibrahim Rugova (présidé par Bernard Kouchner, il s'agit de l'organe consultatif qui représente les Kosovars auprès de l'administration de l'ONU en attendant l'organisation d'élections destinées à doter la province d'un gouvernement autonome).
30 Juillet : Sommet de Sarajevo sur le Pacte de stabilité.
8 Août : La force de police internationale de l'ONU entre officiellement en fonction.
19 Août : Première grande manifestation (100 000 personnes) contre le régime de Milosevic organisée à Belgrade par l'opposition.
21 Août : Deuxième réunion du Conseil de transition du Kosovo sans la participation de Hashim Thaçi.
3 Septembre : L'UNMIK remplace le dinar yougoslave par le mark allemand comme monnaie principale au Kosovo.
20 Septembre : Accord de transformation de l'UCK en une force civile baptisée le "Corps de Protection du Kosovo" (TMK) signé entre le commandant suprême des forces de l'OTAN en Europe, le général Wesley Clark, le commandant de la KFOR, le général Michael Jackson, l'administrateur de l'ONU, Bernard Kouchner, le chef d'Etat-major de l'UCK, Agim Ceku, et le représentant politique de l'UCK, Hashim Thaçi.
22 Septembre : Démission des Serbes du Conseil de transition du Kosovo.
15 Décembre :
Constatant son échec de vouloir administrer le Kosovo sans les Kosovars à la manière d'un protectorat, la Mission intérimaire des Nations unies au Kosovo (MINUK) et plusieurs dirigeants du Kosovo ont signé un accord sur la création d'un conseil administratif provisoire chargé d'administrer la province jusqu'aux prochaines élections.M. Kouchner est le chef exécutif et législatif de cette nouvelle administration et dispose d'un droit de veto sur les décisions du Conseil, composé de quatre Kosovars et de quatre membres de la MINUK. La co-présidence sera assurée par Hashim Thaçi et l'Américain Jock Covey, bras droit de M. Kouchner. Deux postes d'adjoints sont créés. L'un est tournant, tous les deux mois, entre les quatre principaux représentants politiques du Kosovo dont M. Thaçi, M. Rugova, M. Qosja, et un représentant serbe. Le second est un membre de la MINUK. Cette administration comptera 13 départements chacun dirigé conjointement par un représentant du Kosovo et un autre de la MINUK.
Février 2000 : Les affrontements à Mitrovica entre les communautés albanaise et serbe poussent Bernard Kouchner a demander au Conseil de Sécurité de définir ce qu'il entend par "autonomie substantielle" tout en soulignant qu'il ne parlait pas d'indépendance pour le Kosovo.
Mars : Apparition d'une "Armée de Libération de Presevo, Medvedja et Bujanovac" (UCPMB), au sud de la Serbie, où vivent 75000 Albanais.
Le département d'Etat américain offre jusqu'à 5 millions de dollars de récompense pour tout renseignement conduisant à l'arrestation du président yougoslave Slobodan Milosevic, de l'ancien dirigeant politique des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, et son chef militaire, le général Radko Mladic.
2 Avril : Le Conseil national serbe décide de mettre fin au boycott de l'administration intérimaire de la province mise en place par l'ONU.
29 Septembre : Selon les résultats officiels définitifs du premier tour de l'élection présidentielle en Yougoslavie, organisé le 26 septembre, le candidat de l'Opposition démocratique de Serbie, Vojislav Kostunica, est en ballottage favorable avec 2.474.392 voix, soit 48,96%, contre 1.951.761 voix, soit 38,62% pour Milosevic.
5 Octobre : Le président du Conseil constitutionnel yougoslave annonce l'annulation du premier tour de l'élection présidentielle. Il indique qu'un nouveau scrutin aurait lieu à la fin du mandat du président sortant Slobodan Milosevic, qui expire au milieu de l'année 2001.
De son côté, le chef de l'opposition yougoslave, Vojislav Kostunica, a crié à la foule en délire "Bonsoir, Serbie libérée ... La Serbie effectue son tour d'honneur en ce moment et Slobodan Milosevic n'est pas sur la piste.... La Serbie a rejoint la route de la démocratie et, là ou se trouve la démocratie, il n'y a pas de place pour Slobodan Milosevic".
7 Octobre : Au lendemain de la grande manifestation de Belgrade qui a vu les partisans de l'opposition s'emparer du Parlement fédéral et la télévision d'Etat, la Cour constitutionnelle a reconnu la victoire de M. Kostunica dès le premier tour de la présidentielle. Slobodan Milosevic a reconnu dans la soirée sa défaite.
30 Octobre : Selon des chiffres officiels diffusés lundi soir et portant sur 27 des 30 municipalités, la LDK s'impose avec un total de 58% dans la province. Le parti d'Ibrahim Rugova l'emporte dans 21 villes et villages, dont les 5 plus grandes municipalités du Kosovo : Pristina, le chef-lieu de la province (centre), Pec (ouest), Gnjilane (sud-est), Kosovska Mitrovica (nord), Prizren (sud).
De son côté, le Parti démocratique du Kosovo (PDK) d'Hashim Thaçi s'est
imposé dans six municipalités, recueillant 27% dans la province. Le PDK a notamment
marqué des points dans son bastion, la vallée de la Drenica.
Enfin, l'Alliance démocratique du Kosovo (AAK) de Ramush Haradinaj, un ancien
commandant de l'UCK, a recueilli 7,72% des voix, mais ne contrôle aucune
mairie.
28 novembre : Jacques Chirac pour l'organisation dès que possible d'élections générales au Kosovo
"Lorsque Bernard Kouchner a proposé l'organisation d'élections municipales dès l'automne, la France l'a approuvé. Il a su les réaliser sans drame et nous nous sommes réjouis que ces élections aient eu pour résultat de donner la confiance majoritairement aux modérés, ce qui nous a paru de bon augure. M. Kouchner estime aujourd'hui qu'on est en mesure de tenir des élections générales l'année prochaine. J'y suis pour ma part tout à fait favorable si les conditions sont réunies", a expliqué le président de la République Française, Jacques Chirac, à l'issue de la visite qu'il a effectuée le samedi 25 novembre au Kosovo.
25 Décembre : Belgrade hostile à l'indépendance du Monténégro
Selon le futur Premier ministre de Serbie Zoran Djindjic "Il est hors de question d'engager l'armée" contre le Monténégro si à l'issue du référendum le Monténégro devenait indépendant. Mais, "si la RFY vient à disparaître, de quel pays fera partie le Kosovo?", s'est-il interrogé en ajoutant que cela "poserait de manière dramatique" la question du Kosovo car selon la Constitution, le Kosovo fait partie de la Serbie. Or, la résolution 1244 de l'ONU sur le Kosovo prône le règlement du problème du Kosovo dans le cadre de la RFY et ne mentionne nullement la Serbie.
27 Décembre : : Le parti d'Arkan entre au parlement
Le Parti de l'unité serbe (SSJ), formé par l'ancien chef paramilitaire Arkan, inculpé de crimes de guerre et abattu en janvier, a franchi la barre des 5% de votes nécessaires pour entrer au parlement serbe où il dispose de 14 sièges.
Serbie : Victoire de la coalition réformiste
Selon la commission électorale l'Opposition Démocratique de Serbie (ODS) de
Kostunica obtient 65,4% des suffrages contre 13,4% pour les socialistes de
l'ancien président Slobodan Milosevic.
*****
11 et 12 Janvier 2001 : M. Kouchner dit adieu aux Kosovars
Bernard Kouchner a exhorté dans un dernier discours le peuple du Kosovo à pratiquer la tolérance et mettre un terme à la violence si la province "entend se joindre à la famille des nations européennes et profiter des bienfaits de la démocratie occidentale". "Ouvrez vos frontières, vos esprits et vos cœurs (...) Rejetez l'intolérance et isolez les extrémistes", a-t-il déclaré avant de se réjouir des "avancées significatives vers l'objectif d'auto-gouvernance démocratique".
''Mon dernier message est simple: arrêtez les tueries, chers amis! Arrêtez la violence!'', a-t-il dit lors de son discours dans la salle des sports de Pristina. ''Il y a déjà eu trop de victimes sur ce sol. Il y a eu trop de souffrances ces derniers mois et années (...) Je sais que nous ne pouvons pas oublier vos souffrances, mais c'est le moment pour un nouveau départ (...) vous devez faire plus d'efforts pour lutter contre la violence (...) En tant qu'ami, je veux vous avertir que vous êtes en danger. Aux yeux du monde extérieur, les victimes sont devenues d'une certaine façon les oppresseurs. Nous sommes venus ici protéger la minorité albanaise (...) Mais nous avons découvert d'autres minorités ayant besoin de protection'', a-t-il ajouté.
13 Janvier : Tirana vers une reprise des relations diplomatiques avec Belgrade
Le gouvernement albanais a répondu rapidement à l'offre du nouveau gouvernement yougoslave concernant la reprise des relations diplomatiques. Le Ministre albanais des Affaires étrangères, Paskal Milo, a indiqué qu'il attendait une note officielle de Belgrade pour engager le dialogue "dans l'intérêt de la paix et de la stabilité dans la région". Les partis politiques kosovars jugent "prématurée" une reprise des relations diplomatiques alors que Belgrade n'a pas encore condamné la "politique de nettoyage ethnique de Milosevic" ni libéré tous les prisonniers politiques albanais détenus en Serbie.
10 Mars : L'UCK demande plus de droits pour les Albanais
Dans un communiqué, l'Armée de libération nationale (UCK - Ushtria Clirimtare Kombetar) des Albanais de Macédoine a exigé qu'"un changement de la Constitution doit définir la Macédoine comme un Etat de deux peuples constitutifs, ce qui empêcherait les discriminations des Albanais --au nombre de 500.000 selon les chiffres officiels-- dans les institutions politiques et d'Etat, les municipalités, l'éducation, la science, la culture et l'armée,.... un recensement du peuple albanais en Macédoine par une organisation internationale, la libération de tous les prisonniers politiques .... et une médiation internationale neutre pour résoudre la crise".
12 Mars : Accords sur la zone-tampon et cessez-le-feu
Le chef d'état-major de l'UCPMB,
le commandant Shefket Musliu de l'Armée de libération de Presevo, Medvedja et
Bujanovac (UCPMB), a signé, dans la ville de Konculj en présence de l'émissaire
de l'Otan Peter Feith, un cessez-le-feu de 20 jours. Du côté serbe, l'accord a
été signé séparément par le vice premier ministre serbe, Nebojsa Covic.
Le lieutenant général Carlo Cabigiosu, commandant de la Kfor, qui a annoncé
l'ouverte de la zone d'exclusion aux forces yougoslaves, estime que
"L'objectif est de laisser les responsables légitimes exercer leur autorité
dans la région", tout en précisant que "Nous avons exigé que les
forces n'occupent pas les maisons, n'entrent pas dans les villages, ne se
servent pas de véhicules blindés, lance-roquettes ou de munitions
anti-chars".
EXCLUSIF : COMMUNIQUE DE PRESSE de SKENDER ZOGU (23/03/2001)
25 Mars : L'armée macédonienne a lancé "l'opération finale destinée à détruire totalement les terroristes".
1er Avril : Arrestation de Slobodan Milosevic (Communiqué de Presse du TPI).
23 Avril : Le président Milo Djukanovic annonce la victoire des indépendantistes aux élections législatives au Monténégro - Détail des résultats et Communiqué de l'Union Européenne -
13 Mai : Skopje : Formation d'un gouvernement d'union nationale en Macédoine
"Nous sommes conscients du risque que nous prenons en entrant dans ce gouvernement de coalition dans l'intérêt de la paix... Notre principal motivation est parvenir à la sûreté et à la sécurité dans la pays, mais seulement par la paix et le dialogue, et non pas en tuant et en étant tué", a déclaré devant l'assemblée Ismet Ramadanin, du Parti albanais pour la prospérité démocratique (PDD).
15
Mai : Cadre constitutionnel
pour un gouvernement provisoire au Kosovo
L'administrateur de l'ONU au Kosovo Hans
Haekkerup a promulgué mardi le "Cadre constitutionnel pour un gouvernement
provisoire", qui prévoit la formation d'une assemblée, d'un gouvernement
provisoire, sous le contrôle de l'ONU. Ce document attribuera d'importantes
responsabilités aux populations du Kosovo et leurs dirigeants élus. Deux des
responsables politiques albanophones membres du Conseil administratif intérimaire
de la province, Ibrahim Rugova et Ramush Haradinaj, ont apporté publiquement
leur soutien au document. Le troisième, Hashim Thaci, a en revanche estimé que
le cadre constitutionnel ne répondait pas aux aspirations d'indépendance de la
province. La représentante serbe au Conseil administratif intérimaire, Rada
Trajkovic, n'a pas participé à la cérémonie de signature du document. Les élections générales au Kosovo se dérouleront
le 17 novembre, a déclaré aujourd'hui dans une intervention radiotélévisée
Hans Haekkerup, chef de la Mission de l'ONU dans la province (MINUK). Les électeurs
de plus de 18 ans seront appelés à cette occasion à se prononcer sur le choix
de 100 parlementaires de la majorité albanophone de la région, alors que 20 sièges
seront réservés aux représentants des communautés non-albanophones - 10 aux
Serbes et 10 aux autres communautés ethniques. Selon M. Haekkerup, le parlement
aura une présidence de sept membres qui surveillera ses travaux et proposera
des projets de loi. L'Assemblée sera chargée en outre d'élire un Président
de la province, qui nommera à son tour un premier ministre. Après la tenue du
scrutin, le rôle de la MINUK sera d'assurer que les décisions adoptées par
les nouvelles institutions sont conformes aux dispositions des résolutions du
Conseil de sécurité concernant le statut autonome du Kosovo. 21/05 : accord de démobilisation générale
de l'UCPMB Shefqet Musliu, le chef de l'Armée de libération
de Presevo-Medvedja-Bujanovac (UCPMB), du nom des trois communes du sud de la
Serbie à forte population albanaise, a signé un accord de démobilisation générale
du mouvement, sous la pression politique et militaire de Belgrade et de l'OTAN.
Le document a également été paraphé par le représentant de l'OTAN en
Yougoslavie, Shawn Sullivan. "Le temps est venu de déposer les armes et de
recourir désormais à des moyens politiques", souligne le texte de
l'accord. 22/05 : Muhamet Xhemaili,
l'irréductible de la guérilla, dépose les armes Muhamet Xhemaili, alias commandant Rebeli, chef
de l'état-major de l'UCPM jusqu'en avril dernier avant qu'il ne démissionne, a
fini par déposer les armes. 26/05 : Le commandant de l'UCPMB se rend à la Kfor Le commandant de l'UCPMB, guérilla albanophone active dans
le sud de la Serbie, s'est rendu spontanément ce matin aux forces de la Kfor.
Shefket Musliu, commandant de l'Armée de libération de Presevo, Medvedja,
Bujanovac, habillé en civil et non armé, s'est rendu à la frontière séparant
le Kosovo de la Serbie accompagné par le représentant politique du mouvement,
Jonuz Musliu. "Je peux dire que nous avons déposé les armes et que c'est
le moment d'arrêter la guerre", a déclaré le commandant de l'UCPMB. 08/08 : dispositions de l'accord de paix entre Macédoniens et
Albanais L'accord paraphé à Ohrid sous les auspices de la communauté
internationale stipule que l'albanais sera langue officielle dans les zones où
les Albanais représentent 20% au moins de la population. Au parlement, l'usage
de l'albanais sera autorisé et les lois seront rédigées à la fois en macédonien
et en albanais. L'accord sur la réforme de la police qui restera entièrement
sous le contrôle du ministère de l'Intérieur, prévoit l'augmentation à 23%,
d'ici 2003, du nombre de policiers d'origine albanaise contre 3% actuellement.
Concerne la nomination des chefs de poste de police dans les localités
majoritairement peuplées d'Albanais, les conseils municipaux auront le droit de
valider les candidatures proposées par le ministère de l'Intérieur. Concernant les amendements à apporter à la Constitution, les
élus albanais disposeront des moyens de s'opposer à l'adoption contre leur gré,
au parlement, de lois concernant la minorité albanaise. L'accord global contient également un document portant sur le désarmement
de l'UCK et sur une amnistie offerte aux rebelles qui n'ont pas commis des
crimes susceptibles d'être jugés par le Tribunal pénal international pour
l'ex-Yougoslavie. L'accord doit être signé, le 13 juillet, par les quatre partis qui forment
la coalition gouvernementale et qui ont participé aux négociations d'Ohrid :
le VMRO-DPMNE, du Premier ministre Ljubco Georgievski, de l'Union Sociale-Démocratique
de Macédoine (SDSM) de Branko Crvenkovski, du Parti de la Démocratie et de la
Prospérité (PDP) d'Imer Imeri et du Parti Démocratique Albanais (PDA) d'Arben
Xhaferi.
Macédoine - Skopje (08/08) :
dispositions de l'accord de paix L'accord paraphé à Ohrid sous les auspices de la communauté
internationale stipule que l'albanais sera langue officielle dans les zones où les
Albanais représentent 20% au moins de la population. Au parlement, l'usage de l'albanais
sera autorisé et les lois seront rédigées à la fois en macédonien et en albanais. L'accord sur la réforme de la police qui restera entièrement sous le
contrôle du ministère de l'Intérieur, prévoit l'augmentation à 23%, d'ici 2003, du
nombre de policiers d'origine albanaise contre 3% actuellement. Concerne la nomination des
chefs de poste de police dans les localités majoritairement peuplées d'Albanais, les
conseils municipaux auront le droit de valider les candidatures proposées par le
ministère de l'Intérieur. Concernant les amendements à apporter à la Constitution, les élus
albanais disposeront des moyens de s'opposer à l'adoption contre leur gré, au parlement,
de lois concernant la minorité albanaise. L'accord global contient également un document portant sur le
désarmement de l'UCK et sur une amnistie offerte aux rebelles qui n'ont pas commis des
crimes susceptibles d'être jugés par le Tribunal pénal international pour
l'ex-Yougoslavie. L'accord doit être signé, le 13 juillet, par les quatre partis qui
forment la coalition gouvernementale et qui ont participé aux négociations d'Ohrid : le
VMRO-DPMNE, du Premier ministre Ljubco Georgievski, de l'Union Sociale-Démocratique de
Macédoine (SDSM) de Branko Crvenkovski, du Parti de la Démocratie et de la Prospérité
(PDP) d'Imer Imeri et du Parti Démocratique Albanais (PDA) d'Arben Xhaferi. Skopje (13/08) : Signature de l'accord de paix en Macédoine Le président Boris Trajkosvki, le Premier ministre Ljubco Georgievski
et les dirigeants des deux principaux partis albanophones, Arben Xhaferi et Imer
Imeri,
ont signé le document en présence des médiateurs américain James Pardew et européen
François Léotard, du secrétaire général de l'Otan, George Robertson, et du chef de la
diplomatie européenne, Javier Solana.
27/09 : L'UCK officiellement
dissoute en Macédoine Ali Ahmeti a déclaré : ''La nuit dernière à minuit, l'UCK a été officiellement
démantelée et, depuis lors, tous les anciens combattants sont devenus des
citoyens comme les autres ..... Nous sommes partisans du bien-être de tous les
citoyens .... des deux communautés, Macédoniens ou Albanais de souche''. Les Albanais du sud de la Serbie ont mis en place un "Conseil de
coordination" (composé de 15 membres et qui devrait être complété par
deux anciens responsables de l'ex-guérilla de l'Armée de libération de
Presevo-Medvedja-Bujanovac (UCPMB)) dont l'objectif est de relancer
l'application du volet politique du plan de paix élaboré il y a quelques
mois pour le sud de la Serbie.
Ce Conseil est une émanation de l'"Assemblée de coordination des représentants
politiques albanais de la vallée de Presevo", qui comprend 70 élus et
chefs de villages.
Selon Riza Halimi, maire de Presevo et président du principal mouvement
albanais, le Parti d'action démocratique (PDD) : "Conformément à ce
plan, nous avons démantelé l'UCPMB, mis fin au conflit armé, et nous nous
attendions en contrepartie à l'application rapide des réformes politiques
promises. Or rien de concret n'a été entrepris. La population s'impatiente.
Les chefs de l'ex-guérilla commencent à manifester leur nervosité. Qu'ai-je
donc à offrir à mes administrés?".
Dans un document intitulé "Plate-forme d'un règlement de la crise"
dans le sud de la Serbie, l'Assemblée albanaise a énoncé la liste de
ses revendications :
16/11 : Le parlement macédonien
promulgue une nouvelle constitution Les 15 amendements à la constitution de 1991
élargissent les droits de la minorité albanaise vivant dans le pays. Ils font
également de l'albanais la 2e langue officielle nationale. Le préambule de la
constitution, également modifié, mentionne les Albanais et autres groupes
minoritaires vivant en Macédoine comme des "peuples", en les
distinguant cependant du "peuple macédonien", majoritaire. *
* 17/11 : Aux
élections
législatives, Ibrahim Rugova
(LDK) n'obtient pas la majorité absolue
mais devance largement Hashim Thaci (PDK). 10/12 : Réunion inaugurale du premier
parlement multiethnique du Kosovo depuis la fin de la guerre serbo-albanaise, en
1999 Selon le message du Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan,
lu à l'adresse des députés par M. Haekkerup : "C'est une journée
d'espoir (...), vous êtes face à l'important devoir de surmonter le passé et
de mettre en place une culture de la tolérance.... Personne ne doit souffrir
d'une discrimination en raison de son origine ethnique". * * 28 février 2002 : Accord concernant le gouvernement du
Kosovo 04/03 : Ibrahim Rugova devient le
premier président du Kosovo (composition
du gouvernement)
14/03 : Création d'un nouvel état "Serbie
et Monténégro" La Yougoslavie de Slobodan Milosevic, créée en 1992, est morte
mais laisse la place à un nouvel Etat, formé pour au moins trois ans de la
Serbie et du Monténégro, au terme d'un accord signé à Belgrade sous les
auspices de l'Union européenne par MM. Kostunica, Djukanovic et Solana, le
Premier ministre monténégrin Filip Vujanovic, son homologue serbe Zoran
Djindjic, et le vice-Premier ministre yougoslave Miroljub Labus. Javier Solana,
le représentant de l'Union européenne pour la diplomatie, a déclaré :
"Aujourd'hui ..., c'est le début d'un nouveau chapitre que nous allons écrire
ensemble et qui vous mènera à l'appartenance à l'UE". Selon le
document "Si le Monténégro décide de se retirer de l'union d'Etat, les
documents internationaux relatifs à la République fédérale de Yougoslavie
(RFY, Serbie et Monténégro) dont la résolution 1244 du Conseil de sécurité
sur le Kosovo, s'appliqueront à la Serbie comme successeur
(de la RFY)", stipule le document. Mais selon le premier ministre du
Kosovo, l'albanais Bajram Rexhepi,
13/05 : "La place du Kosovo est en Europe"
Le premier ministre du Kosovo, Bajram Rexhepi, a déclaré : "La Serbie et la Kosovo entreront en Europe, mais séparément".
26/08 : La Serbie et le Monténégro prévoient d'enterrer la Yougoslavie
Les dirigeants de la Serbie et du Monténégro, les deux dernières républiques de la Yougoslavie, se sont mis d'accord pour définitivement enterrer la fédération. La nouvelle entité s'appellera dorénavant "Serbie et Monténégro". Les deux pays auront chacun leur président, leur armée, leur parlement et leurs instances judiciaires respectives, en remplacement des institutions fédérales.
10/09 : Le statut final du Kosovo selon Ilir Meta
"L'Albanie respecte l'autorité de MINUK, découlant de la résolution 1244 du Conseil de la Sécurité et désire qu'un tel développement, comme celui des élections présidentielles en Serbie, ne provoque pas des tensions au Kosovo.... les relations de l'Albanie avec les nouvelles institutions du Kosovo sont excellentes. Une invitation pour visiter Tirana a été adressée au président Ibrahim Rugova .... Pour nous il est important que le statut final du Kosovo soit égal avec la stabilité du Kosovo et celle de l'Europe du sud-est. Le statut final doit être établi de façon démocratique, dans le temps convenable, par tous les citoyens du Kosovo, sans distinction d'ethnies, en entente et en pleine coopération avec la communauté internationale", a déclaré le ministre des Affaires Etrangères, M. Ilir Meta dans une conférence de presse avec l'administrateur général de l'ONU au Kosovo, M. Michael Steiner.
20/11
: Kofi Annan dans les Balkans :
"Personne ne naît démocrate, et la démocratie ne se
construit pas en une nuit. Nous savons tous que sont nécessaires beaucoup de
temps et d'efforts", a déclaré Kofi Annan.
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Kosovo (30/01/2003) : Hashim Thaçi et le dialogue Pristina-Belgrade
Leka Zogu, i shoqëruar me bashkëshorten dhe djalin do të vizitojë Kosovën në datat 7 dhe 8 qershor. Kjo është vizita e parë e familjes mbretërore në Kosovë, ku mësohet se do të pritet nga banorët e shumtë të qyteteve ku do të shkojnë.
Pristina (10/12) L'ONU présente une "feuille de route" pour le Kosovo
Le chef de la mission de l'ONU a rendu publique, le 10 decembre, une "feuille de route" contenant une liste de réformes démocratiques que le Kosovo doit accomplir avant l'ouverture de pourparlers sur son statut final. Le document, intitulé "les critères pour le Kosovo", évoque la nécessité de réformes dans les domaines des réfugiés, de l'économie et de l'instauration d'un Etat de droits. Le Conseil rappelle que les critères ou normes sont au nombre de huit : institutions démocratiques opérationnelles, état de droit, libre circulation, retours et réinsertion, économie, droits de propriété, dialogue avec Belgrade, Corps de protection du Kosovo.
A la mi-2005, l'évaluation de la mise en oeuvre de ce plan servira de base pour établir si la province est prête à engager des pourparlers sur son statut final, soit l'indépendance ou une autonomie substantielle dans le cadre de la Serbie. Belgrade a aussitôt rejeté la "feuille de route" comme "inacceptable".
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17 et 18/03/2004 - Balkans : jour noir pour le Kosovo - Déclaration du porte-parole du Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan
RFE/RL Vol. 8, No. 191, Part II, 7 October 2004 : SERBIAN PRESIDENT REJECTS INDEPENDENCE FOR KOSOVA.
IGN Europe Report N°153 : Pan-albanisme: Quelle menace pour la stabilité des Balkans?
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Korrieri - 20/01/2005 - Debati me Skender Zogun
Courrier des Balkans - 26/01/2005 - Kosovo : l’indépendance dès 2006 ?
Le Monde - 05/02/2005 - Pour un Kosovo libre, par Wesley Clark
Atdheu - 06/02/2005 - Skënder Zogu : Si mund ta injoroni pavarësinë e Kosovës!
Danas - 17/02/2005 - Des experts américains préparent une Constitution pour le Kosovo indépendant
10/03/2005 - INDICTMENT AGAINST RAMUSH HARADINAJ, IDRIZ BALAJ AND LAHI BRAHIMAJ
Koha Ditore - 09/10/2005 - Kofi Anan donne son feu vert à l’ouverture des négociations sur le statut du Kosovo
Danas - Kosovo : il est temps d’ouvrir les négociations
Conférence de presse de l'Envoyé spécial de l'ONU pour le statut final du Kosovo, Martti Ahtisaari (02/02/2007)
Europe Report N°182 – 14 May 2007 - KOSOVO: NO GOOD ALTERNATIVES TO THE AHTISAARI PLAN
17/02/2008 - LE KOSOVO DECLARE UNILATERALEMENT SON INDEPENDANCE
THE
ALBANIAN AMERICAN CIVIC LEAGUE APPLAUDS KOSOVA'S DECLARATION OF
CALLS ON THE U.S.GOVERNMENT TO RECOGNIZE THE NEW STATE IMMEDIATELY
Shekulli - 17/02/2008 : En Albanie, les cœurs battent à l’unisson de la joie kosovare
BIRN - 17/02/2008 : Le Kosovo a déclaré son indépendance
15/02/2008 - Leka I Zogu : Të dashur motra e vëllezër shqiptarë të Kosovës!
Mes chers frères et soeurs albanais du Kosova. Le Kosova a enfin réalisé son grand rêve. L'indépendance, si longtemps espérée, acquise après tant de sacrifices par les Kosovars albanais, a permis la création d'un nouvel Etat souverain, le plus jeune d'Europe. Nous sommes très heureux de partager votre joie et de vivre à vos côtés cet évènement historique. A présent, nous devons faire face aux défis de notre époque, qui concernent, en particuliers, l'intégration dans les structures de l'Otan et de l'Union européenne. Le Kosova, partie intégrante du continent européen, dont les citoyens retrouvent leur souveraineté, ne manquera pas à ses obligations et servira la stabilité de la paix dans la région. Nous sommes convaincus que les dirigeants et la classe politique du nouvel Etat rempliront leurs missions sacrées avec dignité. Nous exprimons notre reconnaissance à nos alliés occidentaux, et en particuliers aux Etats-Unis, et notre solidarité avec tous les peuples qui oeuvrent pour la paix dans le monde. Je vous souhaite beaucoup de succès et de bien-être.
Leka I Zogu
RFE/RL NEWSLINE Vol. 12, No. 33, Part II, 19 February 2008
- KOSOVA DECLARES INDEPENDENCEThe U.S. government has recognized Kosova as a sovereign and independent state, President George W. Bush and Secretary of State Condoleezza Rice announced on February 18. The EU's four largest powers -- Britain, France, Germany, and Italy -- have all recognized Kosova as a state.. French Foreign Minister Bernard Kouchner described Kosova's emergence as a state as "a great success for Europe, a great success for the Kosovars, and certainly not a defeat for the Serbs." Like Kouchner, German Foreign Minister Frank-Walter Steinmeier described Kosova's independence as an inevitability. Britain's Miliband said that Kosova's move is the "end [of] the violent and bloody conflict that has marked the western Balkans for the last 20 years."
RFE/RL NEWSLINE Vol. 12, No. 34, Part II, 20 February 2008 : EU FOREIGN-POLICY CHIEF VISITS KOSOVA
Koha Ditore - 21/02/2008 : Kosovo : 120 jours pour installer la mission européenne
RFE/RL NEWSLINE Vol. 12, No. 39, Part II, 27 February 2008 : POLAND RECOGNIZES KOSOVA. Foreign Minister Radoslaw Sikorski announced in Warsaw on February 26 that the cabinet agreed to recognize Kosova as an independent state, international media reported. According to the website kosovothanksyou.com, Poland is the 25th country to do so. The first was Costa Rica on February 17, the day that Kosova declared independence, followed on February 18 by the United States, France, Afghanistan, Albania, Turkey, and the United Kingdom. PM
28/02/2008 - Berne fâche la Serbie en reconnaissant le Kosovo
RFE/RL NEWSLINE Vol. 12, No. 45, Part II, 6 March 2008 : SLOVENIA RECOGNIZES KOSOVA.
Sta - 05/03/2008 - Le Parlement slovène reconnaît l’indépendance du Kosovo
Constitution of the Republic of Kosovo - 15 June 2008.